École nationale d'administration (France)
Source de l'image: https://twitter.com/ena_fr/status/643437427084931073
L'école nationale d'administration (ENA) est une grande école française créée en 1945 pour « démocratiser » l'accès à la haute fonction publique de l'État. Elle est chargée aujourd'hui d'assurer la sélection et la formation initiale et continue des hauts fonctionnaires.
L'ENA accueille chaque année à Strasbourg 80 à 100 élèves en formation initiale auxquels il faut rajouter un tiers d'étrangers, une soixantaine d'élèves de masters et mastère spécialisé ainsi qu'une petite centaine d'élèves étrangers dans le cadre des cycles internationaux. À ces promotions, il faut ajouter des sessions courtes de formation continue à Paris. Les anciens élèves de l'école sont appelés « énarques ».
Au cours de la Ve République, les énarques jouent un rôle central dans la vie politique française (trois présidents de la République, septPremiers ministres, de nombreux ministres, une grande majorité de préfets, etc.)
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_nationale_d%27administration_(France)
L'ENA "fabrique" des hauts fonctionnaire
À la découverte de l'ENA, "fabrique" des hauts fonctionnaires
70 ans après sa création, une équipe de France 2 vous fait découvrir l'ENA, l'École nationale d'administration. François Hollande, Ségolène Royale ou Dominique de Villepin, dans la même promotion. Plus qu'une école, l'ENA est une institution qu'ont fréquentée trois présidents et de très nombreux ministres, y compris les plus jeunes comme Emmmanuel Macron. L'école a formé 5 600 élèves en 70 ans. 1% fera de la politique.
Dans l'ancienne prison strasbourgeoise qui abrite l'école, on apprend à administrer, écrire les lois, débrouiller les problèmes fiscaux... à devenir un haut fonctionnaire. L'école a été fondée après la guerre par le général de Gaulle à Paris pour cadrer les fonctionnaires, éviter les dérives connues sous l'occupation. Des fonctionnaires déjà en activité viennent également s'y former.
Ici, la plupart des cours est donnée par de hauts fonctionnaires en poste. On y apprend ces métiers techniques et aussi à être à sa juste place, répondre aux décisions politiques en restant neutre. Parmi les élèves de l'ENA, 1% fera de la politique.
Pour ou contre l'École nationale d'administration ? Deux anciennes élèves donnent leur vision de cette institution.
Elles sont passées toutes les deux sur les bancs de l'ENA mais posent aujourd'hui un regard différent sur cette école dont sont sortis des noms prestigieux, dont trois présidents de la République.
Christine Demesse, présidente de l'association des anciens élèves de l'Ena et Adeline Baldacchino, auteure du livre "La Ferme des Enarques", ont été interrogées par France 2 sur des idées souvent répandues sur leur formation.
Élitiste ? Conformiste ?
À savoir si l'Ena forme une élite coupée des réalités, Christine Demesse défend le travail des hauts fonctionnaires auprès des entreprises en difficulté, avec les acteurs internationaux. Adeline Baldacchino exprime au contraire être "haut placé, auprès des préfets, auprès des ambassadeurs, c'est pas ça qui permet de comprendre le réel du citoyen lambda".
Interrogées sur le conformisme de l'école, Christine Demesse estime qu'il est normal que les énarques soient dans les cabinets ministériels, "c'est notre métier d'être dans l'administration". Adeline Baldacchino voit plutôt une tendance au "consensus mou", "une seule voie unique, qu'on aurait apprise".
L'Ena fait débat
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